vendredi 24 décembre 2010

Joyeuses fêtes de fin d'année


Je sais, c'est un post un peu banal ce jour mais il est d'actualité.

En cette veille de Noël, je vous souhaite de bonnes fêtes de fin d'année.
Que le Père Noël vous gâte et restez bien au chaud : il neige depuis cette nuit avec plus de 30 cm de neige.


Joyeux Noël à tous !

jeudi 23 décembre 2010

Cake au gingembre



Qui ne connaît pas le gingembre ? Source Wikipedia

Ce rhizome à qui on attribue des vertues aphrodisiaques, utilisé partout et qui s'invite de plus en plus dans nos assiettes ?

J'avoue que jusqu'à maintenant, je ne l'utilisais pas mais mon ami Nordine m'a envoyé d'Algérie plein d'épices en poudre dont du gingembre. Et mardi, en regardant quelques blogs de cuisine, je suis tombée sur la recette de Lorette.
J'ai modifié quelques petites choses et cela donne ceci, avec l'aide de Gabriel qui a réclamé à corps et à cri que le laisse m'aider, voici donc son joli cake et en plus bien bon.
La recette :

Cake au gingembre

Ingrédients :

  • 3 oeufs
  • 2 cuill. à soupe de gingembre râpe
  • 150 g de sucre
  • 300 g de farine
  • 1 sachet de levure chimique
  • 10 cl de rhum
  • 7 cl d'huile

Préparation :

  1. Préchauffer le four à 200°C.
  2. Battre les oeufs et le sucre pour les blanchir. Ajouter l'huile, le rhum et le gingembre.
    Puis la farine et la levure tamisée jusqu'à obtenir une pâte homogène.
  3. Verser la pâte dans un moule à cake beurré - on peut aussi mettre dans des moules à muffins pour faire des petits gâteaux.
    Enfourner et baisser le four à 160°C au bout de 10 minutes. Poursuivre la cuisson environ 40 minutes.
    Vérifier la cuisson à l'aide de la lame d'un couteau : elle doit ressortir sèche.

Accompagné de confiture, c'est à tomber par terre ... par contre, pour l'effet aphrodisiaque, peut-être en mettre un peu (beaucoup) plus ?

mardi 21 décembre 2010

Rillettes de gibier



Bien que cela se termine bientôt, nous sommes encore en pleine période de chasse.

En lisant les revues de chasse l'autre jour, je suis tombée sur la recette des rillettes de sanglier. J'ai modifié tout cela pour faire des rillettes de chevreuil, de chamois ou de cerf.


Je pense que l'on peut aussi l'adapter à d'autres viandes (canard, lapin ...) - à vous de voir. Ensuite, je les stérilise pour les offrir ou les manger presque toute l'année - j'ai trouvé des pots carrés, facilitant le démoulage, seul inconvénient, ils ne vendent pas les joints tout seul, il faut racheter le pot avec son joint, dommage.

Rillettes de gibier

Ingrédients :
  • 3 kg de viande
  • 1 kg de gras de porc (de la bardière ou de la gorge), voire moins pour faire des rillettes moins grasses
  • 3 oignons
  • 2 carottes
  • aromates : thym, laurier, romarin, persil ...
  • 20 g de sel
  • 14 g de poivre

Préparation :
  1. Couper la viande en gros morceaux et le gras de porc plus finement.

  2. Dans une cocotte minute, faire dorer la viande avec un peu d'huile, les oignons, les carottes et les aromates.
    Ajouter ensuite le gras de porc et un grand verre d'eau. Saler et poivrer.

  3. Faire cuire à l'autocuiseur 1 heure 30 à partir du chuchotement de la soupape, à feu doux (la soupape doit juste chuchoter).

  4. Après cuisson, hacher la viande plus ou moins finement suivant la consistance souhaitée (j'utilise personnellement un petit robot ménager, c'est assez long mais c'est nickel).
    Hacher le gras restant - en partie ou totalement suivant vos goûts.

  5. Bien mélanger. Ajouter les carottes et oignons mixés, une partie du gras de cuisson si le mélange est trop sec.

  6. Remplir les pots de stérilisation que vous aurez bien nettoyés avec leur joint.

  7. Stériliser (se référer à votre manuel de cocotte pour le temps) et vérifier chaque pot avant des les entreposer.

Mettre un moment au réfrigérateur avant de servir avec des cornichons et des petits oignons blancs, du bon pain frais en prime ... un régal !

lundi 13 décembre 2010

Premiers semis


Vous allez me dire, déjà des semis ?!
C'est vrai, c'est un peu tôt mais ce sont des semis d'automne (tardifs), une cagette bien isolée et le tour est joué, la température ne descend pas en-dessous de 6°C à condition d'être accolée contre un mur bien sûr.
C'est aussi un essai grandeur nature pour les prochains semis dans un mois : piments / poivrons et aubergines - si cela marche, ça sera appliqué pour tous ces semis.

Amandines au chocolat revisitées



Un petit dessert tout chocolat.
Au départ, j'étais partie sur la recette des amandines trouvé . Ayant des jaunes d'oeufs au réfrigérateur, autant les utiliser pour faire une petite douceur, et au moment de réaliser tout cela, je me rends compte que je n'ai plus de poudre d'amande.
Donc voici la recette revisitée et ma foi, bien bonne :)

Amandines au chocolat revisitées
Ingrédients :
  • 2 jaunes d'œufs
  • 150 g de chocolat noir
  • 60 g de beurre
  • 60 g de farine
  • 60 g de sucre
  • 1/2 cuil. à café de levure chimique

Préparation

  1. Préchauffez le four à 150°C - th. 5.
  2. Cassez le chocolat en morceaux. Faites-le fondre avec le beurre au bain-marie. Lissez bien.
  3. Mélangez la farine et la levure.
  4. Fouettez les œufs et le sucre dans un saladier. Ajoutez le chocolat fondu tiède en fouettant vivement. Incorporez le mélange farine-levure.
  5. Répartissez cette pâte dans quatre moules à tartelettes ou tout autre petits moules, soigneusement beurrés s'ils ne sont pas en silicone.
  6. Faites cuire 15 minutes au four. Démoulez. Servez ces amandines tièdes ou froides.

jeudi 2 décembre 2010

Que c'est beau !


L'hiver est là.
Tout le monde l'attendait mais je ne sais pas s'ils en voulaient autant ?

70 à 80 cm tombés en moins de 24 heures.
Ca a le mérite d'être joli après il ne faut pas avoir à aller au travail, ce que personne n'a fait au village d'ailleurs.

lundi 29 novembre 2010

Jolies petites cailles




Je vous le concède, voici un petit animal mignon comme tout.


Selon des sources Wikipedia Ce sont de petits oiseaux de 15 cm de longueur environ de la sous-famille des Perdicinae. Elles ressemblent beaucoup aux perdrix, bien que plus petites.
Ce terme serait d'origine germanique.


Elles se nourrissent de graines au sol, d'insectes et parfois de petites proies.
L'élevage des cailles s'appelle la coturniculture, terme dérivé du nom de l'un des genres Coturnix.
La caille margote (ou cancaille) en accompagnant chacune de ses émissions sonores d'un hochement de tête.



Bref, vous me direz à juste titre : "mais où veut-elle en venir ?" .... tout simplement à une nouvelle recette qui j'espère vous plaira.




Cailles sur lit d'oignons


Pour 4 personnes :
  • 4 cailles
  • 2 oignons
  • 1 échalote
  • 1 gousse d'ail
  • sel, poivre

Préparation :

  1. Dans une cocotte (en fonte), faites fondre un peu de beurre dans une cuillerée d'huile (pour éviter que ne brûle le beurre).
    Faites revenir les cailles sur chaque côté.
  2. Lorsque les cailles sont bien dorées, ajoutez les oignons, l'échalote et l'ail émincés finement.
    Salez et poivrez.
  3. Ajoutez un verre d'eau et cuire à couvert et à feu doux une demi-heure à une heure.
    Rajoutez de l'eau si besoin en cours de cuisson.
    Si vous préférez une sauce plus épaisse, ajoutez un peu avant de servir, une cuillerée de farine bien délayée au jus de cuisson.

Servir avec des pommes de terre sautées, ou une bonne purée maison, c'est aussi bon !

samedi 27 novembre 2010

Tombe tombe tombe la ... neige !!


Ça y est, elle est là !
Depuis le temps qu'ils nous l'annonçaient à la météo, depuis vendredi - j'appelle ça de la neige de parisien, toutes les infos l'annonce mais au final à peine deux flocons à tomber.
Et finalement, là voilà, la vraie ! Elle est arrivée jeudi soir, 10 cm vendredi matin matin et 10 cm de mieux ce matin.

Les paysages sont du coup transformés, d'un beau blanc ... mais un froid aussi - 4°C ce matin en se levant.

On va donc rester bien au chaud et profiter de la bonne chaleur du poêle, en préparant une bonne mousse au chocolat pour ce soir :)

mardi 23 novembre 2010

Andouillettes de Troyes


Avec l'arrivée de la neige hier soir, quelques flocons qui n'ont pas tenu (encore), voici une recette de saison.
Je l'ai trouvé - vous trouverez sur le lien la recette intégrale. Comme je fais des pommes de terre sautées avec ce plat, je l'ai un peu modifiée.



Andouillettes de Troyes
Ingrédients :

  • 4 andouillettes

  • 1 échalote

  • 1 gousse d'ail

  • 1 brindille de thym

  • 2 cuill. à soupe de moutarde forte (de Dijon)

  • 2 cuill. à soupe de moutarde à l'ancienne (de Meaux)

  • 2 dL de vin blanc sec

  • 20 g de beurre

  • 3 dL de bouillon de poule

  • 1 cuill. à soupe de maizena (pour épaissir la sauce si besoin)

  • sel, poivre

Préparation de la sauce :

  1. Dans un poêlon faire fondre 20 g de beurre, faire suer 1 échalote épluchée et ciselée finement, pendant 30 secondes.
    Verser 1dl de vin blanc sec, puis faire réduire à sec (il doit rester 1 cuillère à soupe de liquide).

  2. Baisser le feu et ajouter 2 cuillères à soupe de moutarde forte (de Dijon) et 2 cuillères à soupe de moutarde à l'ancienne (de Meaux), puis laisser cuire 2 à 3 minutes en remuant de temps en temps.

  3. Ajouter 3 dL de bouillon de poule, porter à ébullition et laisser réduire de moitié, puis réserver.
    Si besoin, pour épaissir la sauce, rajouter une cuillérée à soupe de maïzena.

  4. Préchauffer le four à 180°c (th. 6).

Préparation des andouillettes :

  1. Mettre 4 andouillettes dans un plat de cuisson, ajouter 1 gousse d'ail non pelée, 1 brindille de thym, 1 dL de vin blanc, saler et poivrer, puis les enfourner pendant 30 minutes à 180°c.

  2. Servir les andouillettes nappées de la sauce.

Bon appétit.

samedi 20 novembre 2010

Gâteau aux pommes


Un bon petit gâteau aux pommes, classique, c'est vrai mais facile, rapide et surtout bon.
Il ressemble un peu à un quatre quart, tant pis, je vous donne quand même la recette.


Gâteau aux pommes

Ingrédients :

  • 250 g de sucre
  • 3 petits oeufs
  • 1 sachet de sucre vanillé
  • 110 g de farine
  • 1 sachet de levure
  • 180 mL de lait
  • 1 kg de pommes (Granny Smith ou ce que vous avez)
Préparation :
  1. Utilisez de préférence un moule carré, beurré et fariné.
    Préchauffez le four à 180°C (th. 6).

  2. Faites fondre le beurre dans une petite casserole, réservez.
    Dans un saladier, mélangez les oeufs et le sucre. Ajoutez la vanille et le beurre

  3. Versez le lait dans le mélange oeufs/sucre/beurre/vanille. Ajoutez la farine et la levure.
    Mélangez pour obtenir une pâte épaisse et homogène.

  4. Pelez les pommes (éventuellement garder la peau pelée en forme de "S" pour la décoration à l'assiette dans un récipient rempli d'eau glacée pour lui éviter de noircir) et coupez-les en quartiers. Avec une mandoline ou un robot multi-fonctions, émincez très finement les quartiers en lamelles (elles doivent être fines comme une feuille de papier et transparentes à la lumière). Réservez.

  5. Ajoutez les lamelles de pommes et mélangez-les délicatement dans la pâte avec une maryse souple de manière à ne pas les casser.
    La pâte doit juste enrober les pommes, si ce n'est pas le cas, n'hésitez pas à rajouter des lamelles.

  6. Versez la pâte dans le moule.
    Enfournez environ 50 - 60 minutes et en recouvrant éventuellement d'une feuille de papier aluminium si la coloration est trop rapide : le gâteau est cuit quand la pointe d'un couteau plongée au centre ressort propre et que sa couleur est brun doré.

  7. Laissez refroidir le gâteau avant de le démouler.
    Servez le gâteau saupoudré de sucre glace. Déposez éventuellement la peau de la pomme enroulée en rosace pour la décoration.
Bonne dégustation.

samedi 13 novembre 2010

Dos de cabillaud en papillote

Voilà une très bonne recette que je vous conseille vraiment, réalisée par ma maman ce week-end.

Dos de cabillaud en papillote
Pour deux personnes :
  • 2 dos de cabillaud
  • 1 belle carotte
  • 1 belle courgette
  • sel poivre et une légère pincée de sucre
  • 2 cuil. à soupe de crème fraîche épaisse
  • 1 cuil. à soupe de fromage de chèvre frais
  • un peu de beurre
Préparation :
  1. Préchauffez le four à 200°C.
  2. Épluchez puis lavez la carotte et la courgette avant de les râper grossièrement.
    Utilisez pour cela une râpe de cuisine à gros trous.
    Faites fondre le beurre dans une casserole et laissez-y suer doucement vos légumes. Une dizaine de minutes devrait suffire à les précuire. Salez, poivrez et ajoutez une légère pincée de sucre. Mélangez bien.
  3. Disposez vos légumes sur chaque papillotte, préalablement découpées dans une feuille d'aluminium, et déposez-y vos dos de cabillaud.
    Mélangez la crème fraîche épaisse avec le fromage de chèvre et versez-en une cuillère sur chaque papillote.
  4. Fermez les papillotes puis mettez-les dans un plat allant au four pour 20 / 25 minutes.
    Vous pouvez aussi utiliser un bol du cuiseur vapeur - même temps de cuisson.
  5. Servez avec du riz.
Bon appétit.
Servez avec du riz vapeur et quelques rondelles de citron.

lundi 8 novembre 2010

Vin de rhubarbe


Et la voici la touche finale de la rhubarbe gentillement donnée par ma collègue Anita : le vin de rhubarbe - filtré tout juste d'hier.

1. Un peu d'histoire

Originaire du nord de l'Asie (Sibérie), elle était connue comme plante médicinale en Chine depuis très longtemps. Elle ne fut cultivée et consommée en Europe qu'à partir du XVIIIe siècle.
La rhubarbe est bien pourvue en vitamine C (12 mg/100 g), elle a ainsi des propriétés toniques et antianémiques. La rhubarbe est très laxative grâce à sa richesse en fibres. Elle apporte des minéraux, certains en grande quantité comme le potassium et le phosphore, et certains en quantité moindre, mais néanmoins intéressante comme le magnésium et le calcium. La substance secrétée par sa racine est appréciée pour son action antiseptique sur les problèmes de foie. Enfin, la rhubarbe est un bon anti-inflammatoire pour les muqueuses buccales.


2. La recette

Ingrédients (pour 4 bouteilles) :

  • 6 kg de rhubabe
  • 2 litres d'eau
  • 3 à 6 kg de sucre semoule

Préparation :

  1. Cueillir la rhubarbe fraîche. Couper à 1 cm des feuilles (que vous jetez) et à 5 cm du pied.
    Si vous désirez un vin incolore, épluchez les tiges.
    Si vous désirez un vin vert, coupez la partie rouge de la rhubarbe.
    Coupez les tiges en petits dés de 1 à 2 cm, comme pour une tarte. Pesez (partons sur une base de 6 kg de fruits ainsi travaillés).

  2. Mettez en tonneau. Afin de faire rendre le jus à la rhubarbe, ajoutez la moitié du poids en sucre semoule (ici, 3 kg, mais cela peut être plus ou mois selon que vous désirez un vin plus ou moins sucré selon vos goûts, l'expérience vous le dira).
    Couvrez (sans fermer) le tonneau pendant 3 à 4 jours en remuant plusieurs fois par jour.

  3. Récupérez le jus à travers une passoire (ici, nous obtenons environ 4 Litres de jus).
    Si vous désirez obtenir un vin trouble avec pulpe, vous pouvez mouliner les fruits.
    Mettez le jus obtenu en bonbonne et complétez avec 1/3 de poids de fruit initial en eau (ici, 2 Litres). Ajoutez 1/3 de poids initial de sucre semoule (ici, 2 kg).
    Évidemment, ces quantités varient en fonction de vos goûts.

  4. Couvrez légérement, mais surtout NE PAS FERMER la bonbonne.
    Laissez fermenter (3 mois environ).
    Mettez en bouteille en filtrant.

  5. Si vous désirez un vin pétillant, mettez en bouteille légèrement avant la fin de la fermentation afin que celle-ci se termine dans la bouteille (vous pouvez mettre l'équivalent d'un demi petit-pois, et surtout pas plus, de sucre candy en fond de la bouteille afin de favoriser la formation des bulles).
    Attention, prenez du verre épais, comme une bouteille de champagne, sinon vous risquez de voir celles-ci exploser dans votre cave et tout le bon vin s'écouler par-terre.

Régalez-vous bien.

Carottes confites au cumin

Voici une recette qui change de l'ordinaire.
Je voulais utiliser les épices reçues de mon ami Nordine, voilà la recette :

Carottes confites au cumin

Ingrédients pour 4 personnes :

  • 10 carottes4 gousses d'ail
  • 2 cuill. à café de cumin
  • 10 cl d'huile d'olive
  • 1 cuill. à café de sucre
  • sel - poivre

Préparation :

  1. Épluchez la moitié des gousses d'ail. Ébouillantez-les 2 minutes. Rafraîchissez et égouttez.
  2. Épluchez les carottes. Mettez-les dans une sauteuse avec l'huile d'olive, le sucre, le cumin, les gousses d'ail blanchies et les gousses d'ail en chemise. Couvrez d'eau froide à hauteur.
    Salez, poivrez. Portez à ébullition.
    Laissez cuire 10 minutes à couvert.
  3. Retirez le couvercle. Poursuivez la cuisson jusqu'à réduction complète du liquide de cuisson - 10 minutes environ. Tournez-les dans le fond de cuisson afin qu'elles s'enrobent d'une pellicule brillante.
    Rectifiez l'assaisonnement et servez-les soit chaudes en accompagnement d'une viande rôtie, soit tièdes ou froides en entrée.

mercredi 3 novembre 2010

C'est la saison des coings



Ca y est, c'est la saison des fruits d'automne.
Bon c'est vrai, ça fait un moment déjà et le travail de transformation ne manque pas.

Là, pour ne pas les perdre, je transforme en ce moment les coings : gelée et pâte. Toute la préparation se fait en une seule opération. Je développe.
  1. Bien laver les fruits pour enlever le duvet.
  2. Prendre une cocotte minute ou toute autre marmitte avec un panier. Mettre les épluchures et pépins au fond de la cocotte et mettre la chair dans le panier.
    Couvrir les "déchets" d'eau et placer le panier sur le dessus. Fermer la cocotte.
  3. Cuire une bonne demi-heure.
  4. Sortir le panier et le mettre à égoutter un maximum de temps au dessus d'un saladier.
    Placer une passoire sur un autre saladier ou sur un autre contenant suffisamment grand et verser les épluchures dans la passoire. Laisser égoutter un maximum de temps aussi.
  5. D'abord la gelée. L'avantage du coing est sa forte contenance en pectine qui facilite énormément la prise de la gelée, cela est finalement assez rapide et il faut bien surveiller la cuisson pour ne pas la transformer en béton ou en caramel.
    Une fois tout égoutter, verser le jus dans une bassine (en cuivre) et mettre l'équivalent de 70% de sucre.
    Faire chauffer, mélanger de temps en temps. Dès que le jus nappe la cuillère, mettre en pots.
  6. Ensuite, la pâte de coing.
    Vous pouvez utiliser dans la foulée le même confiturier.
    De même que la gelée, peser la chair cuite et égouttée, mettre l'équivalent de 70% de sucre - selon les goûts plus ou moins.
    Verser le tout dans la bassine et surveiller attentivement la cuisson. Dès que le sucre est fondu et que la chair s'écrase facilement, mixer le tout à la girafe, cela fera une pâte plus fine. Continuer la cuisson et dès l'obtention d'une belle consistance, verser dans des plats en fer pour faire sécher - cela peut prendre plus ou moins de temps, suivant la cuisson.
  7. Quand la pâte est bien sèche, la couper en petits carrés et les rouler dans le sucre (suivant les goûts).
    Laisser sécher alors une bonne semaine supplémentaire.
  8. Conserver dans une boîte en fer dans un endroit bien sec.

Bonne dégustation !

mardi 26 octobre 2010

Où trouver les catalogues ?

Comme promis voici les liens vers les différents fichiers pour vos commandes.

  1. Dans un premier temps le listing des tomates, il y a un peu plus de 1400 espèces disponibles.
    Il se présente sous forme de tableur avec des tris suivant vos paramètres (couleurs, grosseur, précocité ... ) - il y a aussi les quantités de graines disponibles à peu près à jour, les échanges se multiplient en ce moment et difficile souvent de mettre à jour "en live".
    http://img76.xooimage.com/views/4/c/d/listing_tomates-337d474.xls/
    .
  2. Ensuite, les 3 fichiers du catalogue des tomates revenant sur chacune des tomates, il manque des photos et quelques précisions pour certaines espèces.
    J'ai dû le diviser en trois vu la taille du fichier d'origine :
    http://img42.xooimage.com/views/b/3/c/catalogue-a-f-233cc04.pdf/
    http://img48.xooimage.com/views/e/c/6/catalogue-g-m-233cc11.pdf/
    http://img42.xooimage.com/views/b/f/6/catalogue-n-z-233cc2d.pdf/
    .
  3. Enfin, le catalogue des espèces hors tomates avec photos.
    Il y manque les alyssums corbeille d'or (plant) ainsi que l'ail des ours (bulbe) mais le principal est là.
    Ensuite, vous pouvez aussi me demander une espèce recherchée, je peux sûrement vous la trouver à travers tout mon réseau, en attendant, voici la version à jour :
    http://img84.xooimage.com/views/7/8/e/catalogue-337d299.pdf/

Faites votre choix, soit en plants soit en graines. Normalement, je vends le plant 1€ - pour les graines, c'est selon la quantité et l'espèce demandée, mais il faut compter de 20 à 50 centimes le sachet de graines.
Si vous avez des remarques ou certaines informations qui manqueraient sur le contenu, n'hésitez pas à me contacter.
Bonne lecture.

lundi 25 octobre 2010

Muffins à la crème de chocolat



Voilà encore une recette trouvé sur le net, précisément .

Je l'ai un petit peu adapté, un peu trop d'huile ainsi que quelques petites choses modifiées.
Voici donc la recette.

Muffins à la crème de chocolat

Ingrédients
  • 50 g de fécule de maïs type Maïzena
  • 3 cs rases de cacao en poudre type Poulain
  • 100 g de sucre roux
  • 1/4 L d'eau
  • 75 g de beurre demi-sel coupé en dés
  • 125 g de chocolat noir
  • 25 g d'huile neutre type tournesol
  • 2 cc d'extrait de vanille
  • 2 oeufs
  • 100 g de sucre
  • 125 g de farine
  • 1/2 sachet de levure chimique

Préparation

Préchauffer le four th. 6 (180°C).

Dans une grande casserole, mélanger au fouet à main la Maïzena, le cacao, le sucre et l'eau en veillant à ne pas faire de grumeaux. Porter à ébullition sur feu moyen en fouettant constamment : la préparation devient épaisse et lisse.
Hors du feu, ajouter le beurre coupé en petits dés et le chocolat en morceaux. Mélanger jusqu'à ce que le beurre et le chocolat soient complètement fondus et incorporés dans la pâte de cacao.
Ajouter l'huile, l'extrait de vanille, le sucre et les oeufs. Mélanger jusqu'à homogénéité.

Dans un bol, mélanger et tamiser ensemble la farine et la levure puis verser dans la casserole. Mélanger pour amalgamer le tout et obtenir une pâte lisse et homogène.
Répartir la pâte dans les caissettes (remplir aux 2/3), enfourner et cuire environ 25 min.

Laisser refroidir et bon appétit !

Tarte au beaufort et aux herbes

Parce que c'est de saison et que ça change un peu de la traditionnelle quiche, et en plus c'est de la région. Au moment des vacances, le journal du coin : le Dauphiné Libéré publie les recettes traditionnelles de la région, j'avais donc découpé la recette - tout comme le fait d'ailleurs mon papa - j'ai été à bonne école !

Tarte au beaufort et aux herbes

Ingrédients




    • 250 g de farine

    • 125 g de beurre

    • 1 jaune d'oeuf

    • 2 cl d'eau froide

    • sel

    • 3 oeufs + le blanc de la pâte brisée

    • 1/4 L de lait

    • 1/4 L de crème fraîche

    • 200 g de beaufort

    • ciboulette, persil, cerfeuil, 5 ou 6 feuilles d'estragon

    • sel, poivre
    Préparation de la pâte

    Mélangez la farine, le beurre et le sel jusqu'à obtenir un sable entre les mains. Ajoutez le jaune d'oeuf et l'eau froide. Mélangez sans trop travailler et laissez reposer au froid durant 20 minutes.

    Abaissez la pâte brisée et garnissez un moule à tarte beurré avec la pâte. Piquez le fond avec une fourchette. Réservez.

    Préparation de la garniture

    Allumez le four à 210 / 220°C (th. 7).

    Râpez le beaufort. Préparez l'appareil : cassez les oeufs dans une terrine, ajoutez les herbes finement ciselées, le lait, la crème, le sel et le poivre (pas trop de sel car le fromage en contient), le blanc de la pâte et battre comme une omelette.

    Répartissez le beaufort sur la pâte, vous pouvez aussi mettre du jambon (cuit ou cru) en lanières pour faire un plat plus complet. Couvrez avec l'appareil et laissez cuire à four chaud pendant 35 minutes. Servez chaud. Avec une bonne laitue, c'est parfait. Et s'il en reste à la fin du repas, c'est parfait aussi servi froid le lendemain.

    L'hiver approche !

    Ca y est, en quelques jours, les températures ont chuté et la neige est arrivée, pas encore au niveau de la maison, mais pas bien loin.

    Trois photos prises à trois jours d'intervalle, c'est joli et ça laisse songeur : j'ai bien fait de changer mes pneus jeudi dernier :)









    jeudi 21 octobre 2010

    Dernières récoltes avant les gelées


    Ca y est, le jardin se vide, les gelées sont là et les récoltes sont terminées. J'ai laissé quelques petites choses mais je ne suis pas sure que les températures des derniers jours leur ai été bénéfique.
    Enfin, on verra au moment de nettoyer, un jour prochain sec et doux.

    Toutes les potées qui craignaient un peu sont rentrées la nuit et sorties la journée, s'il fait bon ou s'il pleut.

    L'hiver s'installe donc tout doucement, avec d'autres travaux et la préparation du jardin version 2011.
    Des projets encore assez ambicieux et de nouveaux catalogues avec de nouvelles espèces - pas loin de 1100 espèces de tomates ... sans parler du reste.
    J'essaierai de mettre en ligne les fichiers quand tout sera prêt.

    En attendant, les gelées de coings et l'épluchage des chataignes sont en cours, avec d'autres préparations aussi.

    Je vous souhaite à tous un bel automne.

    jeudi 14 octobre 2010

    La Mouna



    Il y a 10 jours, je discutais avec mon ami Nordine, il me parlait d'une recette que faisait Latifa sa femme : La Mouna.
    Vous connaissez ma curiosité pour ces choses-là et ni une ni deux me voilà en train de fouiller le net.

    Quelques forums ou blog en parle un peu et je trouve une recette qui me semble très bien ici.
    Après essai hier matin, voilà le résultat, joli n'est-ce pas ?

    Et pour la recette, il faut suivre les instructions.
    Dans la recette d'origine, elle utilisait une map, de mon côté, n'en aillant plus, j'ai tout mélangé à la fourchette - mais c'est selon les habitudes.

    La Mouna

    Ingrédients

    • 500 gr de farine
    • 200 gr de poudre de lait + 20 cL d'eau ou 200 mL de lait
    • 4 cs d'huile
    • 80 gr de sucre
    • 2 oeufs
    • 1 cc à 1 cs d'eau de fleur d'oranger
    • 1/2 cc de sel
    • deux sachets de levure boulangère sèche
    • zestes rapés de 2 citrons ou d'un citron et d'une orange
    • un peu de beurre fondu demi-sel, de sucre (cassonade) pour dorer et de sucre glace pour la décoration
    Préparation

    Mélanger les oeufs, le sucre, l'huile, la fleur d'oranger, la levure et le sel (les zestes si vous en mettez).
    Ajouter au fur et à mesure, la farine et le lait - un peu de farine, puis du lait pour alléger la pâte jusqu'à épuisement des ingrédients.

    Une fois la boule de pâte formée, elle ne doit plus coller aux mains.
    La laisser lever 1h à 1h30 dans un saladier, à température ambiante. La pâte va doubler de volume.

    Séparer ensuite la pâte en 3 grandes parts et une petite. Mettre une feuille de cuisson (silicone) sur la plaque de cuisson.
    Former une tresse avec les 3 boules allongées. Former un anneau avec la tresse et installer la petite boule au milieu.
    Badigeonner au pinceau de beurre fondu et saupoudrer de sucre (cassonade pourquoi pas).
    Laisse encore lever 30 - 45 min avant d'enfourner à 180°C pour environ 25 min.
    À la sortie du four, la brioche est bien gonflée et bien dorée.
    Laisser tiédir avant de saupoudrer de sucre glace.


    Et pour terminer, voici ma recordwoman niveau poids pour cette année : Suzy = 394 g.
    Ainsi qu'une jolie présentation de ma puce avec les tomates du jardin.

    mardi 12 octobre 2010

    Les récoltes continuent



    Bientôt mi-octobre et encore de belles récoltes.

    Voici les photos de ces deux derniers lundis avec la récolte des haricots - je les ai laissés grossir pour faire les semences de l'an prochain et avec le surplus quelques salades de haricots grains - et des courges, pas très grosses mais j'espère qu'en amendant le terrain cet automne, la récolte de l'an prochain sera digne de ce nom.

    Cependant, la forme de Yougoslavian Finger est originale, à voir le goût maintenant.

    Au final, ces deux derniers lundis, j'ai récolté un peu plus de 20 kg de tomates à chaque fois, ce qui n'est pas trop mal. Un regret cependant que les récoltes n'aient pu commencer plus tôt.
    Et pour finir, les fleurs d'Anémone du Japon blanc.
    J'ai aussi un plant de roses mais qui a été bousculé cette année.
    C'est une jolie vivace, un peu difficile à s'installer mais quelle floraison !
    Un bilan de cette année de jardinage.
    Année difficile, froide et chaude, dans les extrêmes ce qui a bousculé les plants du jardin toutes espèces confondues.
    Les haricots rames ont bien donné et les tomates auront produit 130 kg de fruits environ, sans compter la dernière cueillette de lundi prochain.
    Je n'ai pas encore terminé de ramasser les piments / poivrons, les aubergines, les choux, les physalis, les topinambours et les poireaux.
    Donc, il reste quelques travaux d'ici les premières gelées.
    Les préparatifs pour l'an prochain ont déjà démarré avec :
    • une mise à jour des fichiers d'espèces et la préparation des nouveaux catalogues,
    • la préparation du matériel de semis, j'ai déjà pas mal de pots de côté et il faut penser à un nouveau système d'étiquetage efficace,
    • une première idée de la liste des espèces de tomates à mener, sachant qu'elle ira en évoluant avec l'arrivée de nouvelles espèces d'ici le printemps - mais une limite de 250 plants tout de même.

    Ne reste plus qu'à terminer tout cela, les premières commandes de plants étant déjà arrivées.

    jeudi 30 septembre 2010

    De belles espèces


    Encore une journée bien chargée hier, entre la gelée de prunes, les pommes pour la compote, les navets et radis à congeler et le reste.

    À cela s'ajoute les tomates cueillies lundi.
    Un premier tri, pour laisser les vertes murir tranquillement - évider les plus grosses pour les futures farcies - mettre de côté les nouvelles espèces pour garder quelques graines et surtout juger du goût - et enfin faire du coulis.


    J'ai pris deux petites photos pour illustrer

    et juger de la diversité des formes et des couleurs :

    • tout d'abord la jaune : Couille de Taureau Jaune, forme assez caractéristique n'est-ce pas ?
      Niveau goût par contre, pas terrible, malgré un plant assez productif, elles ne sont pas géniales. Je la retente malgré tout l'an prochain, sait-on jamais.
    • ensuite :
      - Coeur de Boeuf (en haut à gauche) avec la forme caractéristique et parfaite,
      - Coeur de Boeuf Ukrainien (en haut à droite) très bon goût, dommage pour la forme,
      - Pink Berkeley Tie Die (en bas), très belle et le goût est du même ordre.

    Il reste encore de belles journées devant nous j'espère, ce qui permettrait de goûter d'autres nouveautés et de profiter encore de l'été avec de bonnes salades.

    À la semaine prochaine donc pour découvrir tout cela.

    mardi 28 septembre 2010

    Un haricot plein d'histoire : Haricot dolique



    Voici un petit haricot plein d'originalité de part sa floraison tout d'abord.

    Je ne le consommerai qu'en salade cette année ayant laissé séché les gousses sur place. Maintenant ne reste plus qu'à les ramasser.

    Il en existe plusieurs espèces naines et grimpantes - la grimpante ayant d'ailleurs une jolie couleur violette dans mon jardin, elle sera soigneusement récoltée et menée en rames l'an prochain.

    Un peu d'histoire, mais celle-ci n'est pas évidente à remonter. Il y a plusieurs versions.

    1. J'ai trouvé un joli conte sorti tout droit de chez messieurs les curés - ici :

      Le haricot dolique à tache noire est né, dit-on, pendant la révolution Française. Nous retraçons son histoire dans un journal de la Sarthe :
      "La révolution battait son plein, le curé d'un petit village d'Alsace était inquiet. "Les brigands de la République" fonçaient sur sa paroisse.
      Où vais-je cacher le Saint Sacrement ? confia-t-il à une de ses paroissiennes.
      Amenez-le chez moi, j'ai un jardin un peu en retrait du village, on le cachera dans mes haricots à rames, ils n'iront pas le chercher là.
      À l'automne, la surprise de la brave paysanne fut grande en ramassant ses haricots. Normalement, comme les récoltes précédentes, ils auraient dû être blancs, mais ils étaient tous marqués d'une petite tache brune surmontée d'une auréole blanche.
      Aussitôt, la brave femme se précipita chez son curé qui voulut reconnaître dans cette minuscule tache une hostie enchassée dans un ostensoir brun. Et le curé de s'écrier : "C'est une récompense à votre bonne Foi, à votre courage face au danger, car si cela avait été découvert, vous étiez fusillée et moi aussi, votre maison brûlée et peut être tout le village".
      La tourmente de la Révolution passée, cette histoire d'haricots miraculeux se répandit vite avec preuves en mains, car chacun des haricots semés se reproduisait avec la même marque. Et plus de 200 ans après, la signature est toujours au rendez-vous.
      C'est ainsi que les fameux haricots furent baptisés les haricots du Saint Sacrement".

    2. Un peu plus "sérieusement", nous trouvons d'autres explications : ici - bien que sur d'autres sites certains le disent originaire d'Inde (?).

      Le haricot dolique aurait été domestiqué il y a 5 000 ou 6 000 ans en Abyssinie (Éthiopie actuelle), en même temps que le sorgho, importante céréale de ce continent.
      Le dolique a tout d'abord été consommé à l'état sauvage bien longtemps avant sa domestication.
      Le dolique mongette, une sous-espèce, a été introduit au début de notre ère par les Grecs de Marseille dans ce qui était encore la Gaule, d'où il s'est répandu progressivement dans le reste du pays. Son emploi reste très fréquent jusqu'à la Renaissance, bien que les textes médicaux du Moyen Âge l'accusent de provoquer "des songes terribles et mensongers".
      Après la conquête, il sera remplacé par le haricot du Nouveau Monde et sa culture ne survivra que dans de rares régions de France : Vendée, Poitou, Charentes.
      Il est toujours cultivé en Italie, en Espagne et tout particulièrement au Portugal.
      On le trouve aussi dans les pays arabes, et au Brésil, c'est l'une des principales légumineuses locales.
      On pense qu'il a été introduit en Amérique par la Jamaïque, vers 1675, par les marchands d'esclaves noirs qui en apportaient de grandes quantités pour nourrir leur tragique cargaison. Comme il est bien adapté aux climats tropicaux et qu'il est riche en nutriments, il s'est rapidement diffusé aux Antilles.
      Au XVIIIe siècle, il y est cultivé partout. Après avoir fait son entrée aux États-Unis vers 1700, sa culture se répandra dans tous les États du Sud, remplaçant le pois, mal adapté aux températures élevées et aux sols secs.
      Aujourd'hui encore, il joue un rôle important dans l'alimentation des populations de ces régions.

    3. Usages culinaires

      Traditionnellement, en Afrique, on fait tremper les grains de dolique pendant quelques heures, puis on les frotte entre les mains pour en retirer la peau, moins digeste que le coeur.
      Toutes les légumineuses gagnent en digestibilité si on leur applique ce traitement. C'est d'ailleurs pourquoi beaucoup d'entre elles sont vendues décortiquées et fendues.
      On peut trouver dans les épiceries asiatiques, de même que dans certains supermarchés des métropoles, des gousses vertes de dolique à longue cosse. Elles sont également proposées en boîte de conserve.
      Le dolique à oeil noir est souvent vendu sous son nom anglais de Cowpea.

    4. Quelques recettes

      En Afrique, le Thiébou Niébé se prépare en faisant cuire les doliques une vingtaine de minutes.
      On fait ensuite revenir un oignon et des cubes de viande dans de l'huile, et on ajoute divers légumes (manioc, carottes, okra) ainsi qu'une bonne quantité d'eau.
      On cuit jusqu'à ce que les légumes soient tendres. Ces derniers sont ensuite retirés de la casserole, en même temps qu'un peu de sauce que l'on met de côté, et sont remplacés par du riz et les doliques mi-cuits.
      La cuisson reprend jusqu'à ce que le riz soit prêt. On sert avec la sauce.

      On peut aussi faire germer les doliques. Choisir des grains entiers plutôt que des grains décortiqués et fendus.
      On mangera les jeunes pousses crues ou on les fera sauter quelques minutes.

      Le Moyin-moyin, une variante du pouding, vient du Congo.
      Faire cuire des doliques après les avoir laissés tremper toute la nuit et débarrassés de leur peau.
      Les écraser ensuite pour obtenir une épaisse purée. Ajouter graduellement de l'eau de façon à ce que la purée soit maniable. Battre au fouet en ajoutant quelques gouttes d'huile.
      Mélanger ensemble tomates, oignon et piment fort en les hachant finement, saler et poivrer, et incorporer cette préparation aux doliques.
      La cuisson se fait au four (30 à 35 minutes) au bain-marie, dans des ramequins.
      Les Africains modifient cette recette à volonté en ajoutant aux légumes de base un peu de viande (fraîche, cuite ou en conserve), de poisson ou de fruits de mer (frais, séchés ou fumés), des carottes, des pois, des poivrons, un oeuf dur, etc.

      Les Accras constituent une variante de cette recette de base.
      Au lieu de cuire la purée au four dans des ramequins, on en fait des galettes que l'on fait frire dans l'huile et que l'on sert avec une sauce piquante.
      On fait aussi souvent cuire les doliques avec du maïs (frais, congelé ou séché) jusqu'à ce qu'ils se désintègrent et forment une épaisse purée.

      En Inde, les doliques peuvent servir à la préparation d'une soupe ou d'une purée.
      Les faire cuire dans de l'eau avec du curcuma; les écraser et ajouter des tomates, de la coriandre fraîche, des piments forts et du sel, puis poursuivre la cuisson une quinzaine de minutes.
      Faire sauter à part des oignons avec du cumin, et ajouter à la soupe. Servir sur du riz basmati.
      D'innombrables variantes sont possibles, en changeant l'équilibre des épices (curcuma, cannelle, gingembre, cumin, cardamome, coriandre, garam masala, graines de moutarde, assa-foetida, tamarin, piments forts, citron, etc.) et en servant avec différents légumes.
      À noter que beaucoup de ces épices ont des propriétés carminatives, ce qui facilite la digestion des légumineuses.

      On peut les apprêter cuits en salade avec du poulet, des oignons verts émincés et du persil.
      Décorer avec des canneberges séchées et des arachides rôties, et arroser d'une vinaigrette au miel et à la moutarde.
      On peut aussi les faire cuire dans de l'eau avec des pommes de terre, des oignons verts et des épices indiennes. Servir chaud avec des légumes verts.

      Quelle que soit la recette employée, on peut faire rôtir les doliques à sec une dizaine de minutes avant de les faire cuire dans l'eau. Ils prendront alors une agréable saveur de noisette.

    5. Culture

      On peut cultiver doliques en bac.
      Les variétés grimpantes sont du plus bel effet sur un balcon ou contre une clôture.
      On peut les cultiver pour les consommer comme mange-tout ou pour leurs grains.
      Pour éviter les problèmes de pourriture de la racine, attendre que le sol soit bien réchauffé avant de semer (autour du 6 juin dans le Sud du Québec). Semer les variétés naines en les espaçant de 5 cm à 7 cm, et les variétés grimpantes de 20 cm à 22 cm.
      Cultiver comme le haricot ordinaire, en veillant à ce que le sol soit travaillé en profondeur pour permettre le plein épanouissement de la racine pivotante.
      Les gousses du dolique à longue cosse peuvent facilement atteindre 1 m de long, mais pour la consommation, il est préférable de les récolter lorsqu'elles ont environ 30 cm.
      Les doliques peuvent croître et se répandre dans des milieux semi-arides où il ne tombe que quelques centimètres de pluie par an et où toute autre légumineuse dépérirait et ne donnerait aucun rendement.

    Jolies cueillettes


    Cela fait un moment que je n'ai posté à propos de mon jardin.
    Voici donc la dernière cueillette d'hier.
    Au total, il doit y avoir environ 20 kg - j'en ai profité pour arracher aussi tous les radis blancs et noirs qui iront au congélateur en attendant de faire des soupes ou autres préparations ainsi qu'une courgette pour ce soir - Steacks hachés / Gratin de courgette.

    Tout cela vient s'ajouter aux 15 kg de la semaine dernière - photo suivante.
    Les transformations vont donc bon train - coulis ... - et je tente cette année la congélation de tomates évidées ce qui permettra de les ressortir cet hiver pour faire mes farcies.
    Une petite nouvelle aussi Coeur de Jade, la couleur est très jolie et le goût ... un délice :)

    jeudi 23 septembre 2010

    Tomates farcies

    Voici encore une recette traditionnelle : les tomates farcies avec son lot de recettes diverses et variées que l'on trouve un peu partout.

    Hier, je triais les tomates du jardin : certaines pour le coulis, d'autres pour les salades et les dernières pour les farcies de cet hiver. Pour ces dernières, je les ai évidées, salées un peu à l'intérieur et retournées sur un plat. Et directement au congélateur.
    Idéal à ressortir cet hiver en fonction des quantités à réaliser - farcir suivant ce que vous avez sous la main et au four.

    Cela permet de retrouver un peu les saveurs de l'été mais aussi d'utiliser les restes de la semaine.
    Voici donc ma recette :

    Tomates farcies

    Ingrédients :

    • tomates évidées,
    • restes de viandes - roti, poulet, beefsteack et autres viandes,
    • escaloppes de dinde,
    • riz cuit,
    • oignon, ail,
    • concentré de tomates ou sauce tomates,
    • sel, poivre

    Préparation :

    Les proportions se font en fonction de la quantité désirée, mais en faire plus n'est pas un soucis, cela fera un complément au plat ou vous pourrez mettre l'excédent au congélateur pour la fois suivante.
    Penser à sortir la viande du congélateur, le matin ou la veille.

    Préchauffer le four à 180°C.

    Sortir les tomates du congélateur ou évider vos tomates.
    Enlever le pédoncule du chapeau, saler le tout et retourner sur un saupalin.

    Faire cuire les escaloppes de dinde, avec l'oignon émincé.
    Couper toutes les viandes en cubes et passer le tout au mixer, plus ou moins fin selon vos goûts.

    Dans un grand saladier, mélanger les viandes émincées, l'ail émincé, le riz cuit, la moitié de la sauce tomate.
    Saler et poivrer.

    Garnisser vos tomates avec la préparation, placer le chapeau à l'envers pour la cuisson pour ne pas qu'il s'abime - ainsi, au moment de servir, ce sera plus joli.
    S'il vous reste du riz et de la viande, vous pouvez le disposer tout autour des tomates.
    Un filet d'huile d'olive sur le tout et enfourner 40 minutes environ.

    Servir avec de la sauce tomate pour que cela soit un peu moins sec. Bon appétit.

    Astuces :

    1. Vous pouvez utiliser le riz d'un plat précédent, le mieux est d'en faire un peu plus en prévision des tomates farcies.
    2. Pensez à mettre au congélateur vos restes de viandes après chaque repas, cela peut-être le poulet (à émincer avant de congeler), la moitié du beefsteak que le petit n'a pas terminé, une escaloppe, enfin tout ce qu'il reste, le mieux est de consacrer une boîte à cela et au fur et à mesure, vous la remplissez de tous ces petits bouts, ça sera plus utile là que dans la gamelle du chat.
    3. Et pour finir, j'utilise des escaloppes de dinde car c'est moins cher.
      Vous voyez, un petit plat facile, pas trop long à préparer et surtout pas trop cher ;)

    Quiche lorraine


    Voilà un plat traditionnel et aux multiples variantes. Il y a de tout pour tous les goûts.
    Je vous donne celle que désormais j'adopte. Elle est aussi bonne au sortir du four que le lendemain froide.

    Quiche lorraine

    Ingrédients :
    • 1 pâte brisée ou feuilletée
    • 3 œufs
    • 200 mL de crème liquide
    • 150 mL de lait
    • Sel - Poivre
    • Noix de muscade - meilleure rapée sur le moment
    • 200 g de lardons ou 3 tranches de jambon
    • 150 g de gruyère râpé
    Préparation :
    1. Préchauffer votre four à 180°C.
      Si vous réalisez votre pâte vous même, précuire votre pâte à blanc dans un moule.
      Si vous utilisez une pâte du commerce, faites juste quelques trous pour favoriser la cuisson.
    2. Casser les œufs dans un bol. Les battre à la fourchette ou au fouet.
      Ajouter les noix de muscade râpées, le sel, le poivre, le lait, la crème et le gruyère. Mélanger.
    3. Faire revenir les lardons dans une poêle sans matière grasse. Puis égoutter les dans du papier absorbant.
      Les disposer sur votre pâte.
    4. Verser délicatement votre préparation liquide sur la pâte puis enfourner la quiche pendant 50 minutes.
    Bon appétit.

    jeudi 16 septembre 2010

    Crèmes gratinées aux pommes

    Voici un dessert tout simple À TOMBER !
    Je l'ai trouvé là : http://www.epicurien.be/blog/recettes/desserts/cremes/cremes-gratinees-aux-pommes.asp - essayer, c'est le refaire très rapidement.
    C'est fondant, sucré, doux .... un régal.

    Sans plus attendre, voici les détails :

    Crèmes gratinées aux pommes
    Ingrédients pour 6 personnes
    • 2 pommes à chair ferme
    • 40 cl de crème
    • 9 jaunes d’œufs
    • 100 g de sucre
    • 1 gousse de vanille
    • 50 g de cassonade
    • 80 g de beurre

    Préparation

    Épluchez et épépinez les pommes, coupez-les en lamelles.
    Préchauffez le four à 140°C - thermostat 4 - 5.
    Beurrez des petits moules à gratin.

    Dans une poêle, faites mousser le beurre et faites cuire doucement les lamelles de pommes, juste pour les dorer sans les cuire.
    Disposez les lamelles de pommes sur le fond des plats à gratin.

    Dans un saladier, battez les jaunes avec le crème, le sucre.
    Ouvrez la gousse de vanille en 2 et grattez les graines au dessus du saladier, mélangez.
    Versez sur les pommes, saupoudrez de cassonade et enfournez.

    Surveillez la cuisson, 20 minutes environ - le dessus doit être doré et la crème doit rester tremblotante.

    Bon appétit.

    lundi 6 septembre 2010

    Du travail mais que de bonnes choses


    Ca en fait des choses à faire.
    Toutes ces fruits et légumes viennent de chez l'oncle, il ramasse tout ce qu'il peut et partage, ne reste plus qu'à transformer le tout.
    Au final, cela fait de bonnes gelées, compotes et autres confitures.

    Depuis, nous avons eu des pommes, des haricots, de nouveau des mures ...
    Demain sera donc à nouveau chargé avec de la gelée de prunes, de mures et du coulis de tomates.

    Chocolate crinkles

    Comme promis, voici la recette de ces petits chocolate crinkles.

    Je l'ai trouvé sur ce blog, très sympa. De nombreuses recettes que je vais reprendre régulièrement et vous faire partager.

    En attendant voici pour celle-ci.
    Chocolate crinkles
    • 225 g de chocolat noir 70%
    • 56 g de beurre - demi-sel toujours
    • 100 g de sucre semoule
    • 2 oeufs
    • 210 g de farine
    • 1 pincée de sel si vous utilisez du beurre doux
    • une demi-cc levure chimique
    • 1 cc vanille en poudre
    • 100 g environ de sucre glace tamisé pour l'enrobage

    Faire fondre au bain-marie le chocolat et le beurre. Ôter du feu et réserver.

    Dans un bol, battre le sucre et les oeufs jusqu'à ce que le mélange devienne pâle, épais et forme un ruban quand on soulève le fouet.
    Ajouter la vanille, mélanger puis incorporer le chocolat/beurre fondu.

    Dans un autre bol, mélanger la farine et la levure tamisées (avec le sel).
    Ajouter au mélange précédent et mélanger sans trop travailler la pâte : il suffit que la farine soit amalgamée. Couvrir le bol avec du film étirable et réfrigérer environ 1 heure.

    Préchauffer le four th. 5 - 6 (170°C) et chemiser 2 plaques à pâtisserie avec du papier sulfurisé.
    Verser le sucre glace tamisé (environ 100 g) dans une assiette plate.
    Sortir la pâte du réfrigérateur et former des petites boules de la taille d'une balle de ping-pong. Faire rouler les boules dans le sucre glace jusqu'à les recouvrir complètement et les déposer sur la plaque à pâtisserie en les espaçant de 4 - 5 cm. Les aplatir un peu au moment de les disposer.

    Cuire 10 - 15 min - le coeur des gâteaux doit rester moelleux, sachant qu'il durcit en refroidissant.
    Laisser refroidir sur une grille.

    mardi 31 août 2010

    Amaretti

    Voilà une nouvelle gourmandise.
    Je ne sais plus où j'ai entendu ce petit mot : Amaretti - mais après quelques recherches sur le net, j'ai trouvé ceci : Amaretti !
    Je vous conseille ce blog, il y a pleins d'idées de desserts et autres bonnes choses à manger et ce ne sera pas la dernière recette que j'adapterai :)

    Voilà le détail de la recette.

    Amaretti
    • 4 blancs d'oeufs
    • 375 g amandes en poudre
    • 300 g sucre semoule
    • 4 gouttes extrait amandes amères
    • sucre glace pour saupoudrer

    Préchauffer le four th. 6 - 7 (200°C) et tapisser les plaques de cuisson de papier sulfurisé.
    Très important, surtout ne pas utiliser de papier aluminium, ça colle ...

    Fouetter les blancs d'oeufs avec une pincée de sel et 2 gouttes de jus de citron.
    Dès qu'ils commencent à prendre, verser petit à petit le sucre semoule pour les meringuer tout en continuant à les battre en neige.
    Lorsque les blancs montés au sucre forment une belle meringue lisse et brillante, incorporer délicatement les amandes en poudre petit à petit à l'aide d'une spatule en caoutchouc ou d'une maryse.
    Le mélange devient d'abord granuleux puis un peu collant. Ajouter alors l'extrait d'amandes amères (ou à défaut de l'arôme amande) et continuer à mélanger en soulevant la masse.

    Pour former les amaretti, 2 possibilités :

    • verser la préparation dans la poche à pâtisserie munie d'une douille lisse de 1cm. Dresser les amaretti sur la plaque de cuisson recouverte de papier sulfurisé en les espaçant de 3-4cm les uns des autres. Saupoudrer de sucre glace en s'aidant d'un tamis ou d'une boule à thé.
    • Prélever une cuillère à soupe de préparation, la verser sur le sucre glace étalé sur une assiette et former un petit rocher avec les doigts en le roulant dans le sucre glace (sinon, ça colle) ou simplement déposer la cuillérée directement sur le papier sulfurisé et saupoudrer de sucre glace.

    Enfourner à mi-hauteur et cuire 5 à 7 min jusqu'à ce que les amaretti prennent une couleur légèrement ambrée. Refroidir sur une grille.

    Comme les macarons, les amaretti sont croquants à l'extérieur, moelleux à l'intérieur et se bonifient avec le temps. Ils durcissent en vieillissant, et c'est ainsi qu'ils sont le plus appréciés par les Italiens, trempés dans du vin rouge, du vin doux ou dans une liqueur.
    Les amaretti remplacent également avantageusement les biscuits cuiller ou autres biscuits secs dans les entremets ou trifles, type tiramisu ou le fameux bonèt piémontais.

    Retour de vacances


    Que c'est passé vite !

    Beaucoup de choses à faire et à mener tout en prenant un peu (beaucoup) de temps avec les enfants, c'est le principal.
    Tout le monde espère un été indien, le temps n'a pas permis au jardin de bien s'épanouir et il y a de nombreuses tomates vertes sur les plants malheureusement.
    Au final, pour un premier bilan de la saison, je dirai :
    • les haricots rames violet/vert ont produit convenablement,
    • les haricots doliques sont jolis et à reconduire l'an prochain,
    • les pommes de terre seront arrachées lundi,
    • les physalis sont prometteurs,
    • les aubergines de même,
    • les petits pois seront à refaire mais en rame,
    • les tomates ont raté du fait de la saison,
    • les piments et poivrons pourtant tout petit au repiquage sont superbes, couverts de fleurs et de fruits.
    Voilà quelques photos du jardin, en plus du petit visiteur qui a évité la noyade.
    / / /

    samedi 7 août 2010

    Ca pousse

    Voilà de nouveau un petit aperçu du jardin ce matin.
    Les légumes sont en retard faute au temps de cette année, mais si tout continue comme cela, c'est tout de même prometteur.
    Voici donc quelques photos.

    • pommes de terre - la rangée plus en bas a été arrachée / physalis, le plant est nain mais la production s'annonce prometteuse / morelles de balbis - les plants sont très piquants et bien partis, une petite curiosité / navet saint Benoît, le plus beau - les autres ont été éclaircis et prennent le même chemin

    / / /

    • radis queue de rat, je vais les laisser grossir, ça fera de la semence et se mange paraît-il comme les haricots / vu d'ensemble côté tomates et haricots - les petits pois grimpants sont presque terminés, les nains n'ont rien donné donc à ne pas refaire l'an prochain / une partie des tomates

    / /

    • voilà quelques tomates, vivement que ça murisse :)
    / /
    • haricots doliques, la fleur était déjà "spéciale", les gousses le sont tout autant / piment pourtant les plants mis en place ne faisaient pas 5 cm, ils sont tous en fleurs ou en fruits / poivrons, le premier acheté dans le commerce et le second donné par Antero
    / / /

    Pourvu que le beau temps continue comme cela et la saison sera finalement belle.
     
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